Anouck Durand-Gasselin
Anouck Durand-Gasselin mène une recherche en compagnonnage avec le règne des Fungi débutée en 2007. Ainsi ses œuvres sont autant la mise en scène de différents dispositifs de myci-culture et de cueillettes que les formes produites par et avec le champignon lui-même qui peut-être séché, consommé ou sporulé. Ainsi images, performances culinaires et installations s’inscrivent dans une tentative de produire un geste artistique circulaire et un art dit « écologique ».
La Galerie ALB à Paris soutient son travail depuis 2010 avec notamment en 2016 l’exposition personnelle Tamogitake, en 2012 l’exposition personnelle Collections soutenue par le CNAP et de nombreuses expositions collectives et foires dont Fotofever en 2019.
Ses oeuvres font l’objet d’expositions en France et à l’étranger : en Chine à l’Académie des Sciences de Dunhuang en partenariat avec le Musée de l’Homme en 2019. En 2023, elle expose à la maison des arts, centre d’art contemporain de Malakoff dans l’exposition Couper les fluides ; à la biennale d’art et design de St Etienne en 2022, au Musée Denys Puech à Rodez en 2020, au Centre Art Bastille à Grenoble invitée par Cécile Beau en 2017. Elle participe à la première Biennale de l’image Tangible à Paris en 2018.
Anouck Durand-Gasselin est enseignante à l’université Toulouse Jean-Jaurès à Toulouse, à L’Ecole des Arts de la Sorbonne depuis 2011, où elle est responsable du laboratoire argentique depuis 2019. Entre 2016 et 2022, elle a également enseigné à l’université Paris 8 St Denis-Vincennes.