Enjeux de la vidéo documentaire pour la recherche-création en art – Le cas d’une enquête de terrain menée à La Réunion
Vincent Rauel
Nr 17 . 24 septembre 2025
Table des matières
- Introduction
- Le terrain d’étude : la Réunion, une île indianocéanique
- La Réunion
- L’Indianocéanie
- Recherche-création et place de la vidéo documentaire : pour une approche transdisciplinaire du terrain
- Protocole, forme et force des entretiens filmés
- Les enseignements des entretiens filmés
- Voir le monde à travers les yeux d’autrui : converser et conserver
- Quelques enseignements
- Conclusion
Introduction
Comme nous nous étions engagés depuis octobre 2021 dans un travail de thèse de doctorat en Art intitulé « Mobilités artistiques à La Réunion, une recherche-création de terrain en contexte insulaire Indianocéanique », notre désir de participer au colloque « En-quête de terrain, l’art de croiser les gens » s’est imposé comme une évidence, pour ne pas dire une nécessité. L’aventure de la recherche en Art prenant parfois des contours expérimentaux, il n’est pas rare de recourir à des méthodologies de travail intuitives. Une forme d’urgence, parfois imposée par le terrain, ne permet pas toujours de prendre le recul nécessaire à l’analyse de ces pratiques en temps réel. Cependant, ce temps de réflexion se révèle rapidement indispensable, tant il a d’impact sur la conduite de notre travail, sans que nous le percevions d’emblée avec clairvoyance.
Magali Massoud, Agathe Roux et Laurine Wagner nous invitaient à interroger les pratiques artistiques issues d’enquêtes et de rencontres de terrain. Or, il s’agissait précisément du type de travail que nous avions mené dès les premiers temps de notre recherche en réalisant une série d’entretiens filmés avec des actrices et des acteurs du monde l’art réunionnais. Initialement, l’enjeu de ces captations vidéo était de recueillir la parole d’experts afin de mieux appréhender certains enjeux fondamentaux qui irriguent l’art contemporain réunionnais, en lien avec nos thématiques de recherche. Nous aspirions à mieux saisir toute la complexité du contexte historique et socio-culturel réunionnais au sein duquel notre recherche était amenée à évoluer, tout en conservant une trace filmique qui nous permette de conserver, de restituer et de transmettre les connaissances acquises. L’une des caractéristiques de la recherche étant probablement de réserver des surprises et d’ouvrir des voies insoupçonnées, ces temps d’échanges ont rapidement supplanté la simple collecte de données. C’est ce que nous tenterons d’éclaircir et de démontrer tout au long de ce texte.
Le travail de captation vidéo que nous avons mené a rapidement soulevé un certain nombre de questions auxquelles il devenait urgent de réfléchir. En quoi la conduite d’entretiens filmés influençait-elle notre démarche et nos processus de recherche-création ? Qu’apportaient ces films documentaires à nos enquêtes ? Quels enseignements pouvait-on en tirer ? Quel statut accorder à ces vidéos ? Enfin, la « production » de savoirs sous la forme de films pouvait-elle remplacer la production de textes ?
Pour tenter de répondre à ces différentes questions, nous allons préalablement procéder à une présentation succincte de notre terrain d’étude. Ensuite, nous expliciterons la façon dont nous conduisons notre recherche-création sous un angle transdisciplinaire et préciserons la place que tiennent à présent les entretiens filmés dans notre processus de recherche. Enfin, et bien que notre recherche soit en constante évolution, nous évoquerons les premiers enseignements qui ont émergé de cette série d’entretiens.
Le terrain d’étude : la Réunion, une île indianocéanique
La Réunion
Tenter de faire la lumière sur les enseignements des rencontres que nous avons effectuées durant nos sessions de travail, tout comme traiter de la question des mobilités, requiert de présenter, ne serait-ce que succinctement, le terrain d’étude qui nous occupe. La lecture et la compréhension de ce territoire sont le fruit de croisements et d’un va-et-vient constant entre lectures et enquêtes de terrain.
Située dans l’océan Indien, à l’est de Madagascar, La Réunion a la particularité d’être à la fois une île, un département et une Région française d’outre-mer (D.R.O.M). Elle fait partie de ce que l’on a coutume de nommer les « régions ultrapériphériques de l’Union Européenne ». Sur le plan géographique, il s’agit d’une île volcanique essentiellement constituée de basaltes. Cette montagne dans la mer se caractérise par la présence de trois grands cirques nommés Cilaos, Salazie et Mafate. Son point culminant, d’une hauteur de 3069 mètres, se nomme le Piton des Neiges. La Réunion possède par ailleurs une multitude de microclimats, où des zones de savane côtoient des zones de forêts primaires.
L’île serait restée déserte, y compris après sa découverte par Pedro de Mascarenhas au début du XVIème siècle, jusqu’en 1638, date d’occupation par les Français. Son peuplement humain est complexe. Il se caractérise par un fort métissage, fruit de l’union de descendants de colons européens, d’esclaves venus d’Afrique orientale et de Madagascar, d’Indiens, de Chinois ou encore d’Européens non natifs de l’île, venus à partir des années 1960.
L’histoire réunionnaise est riche et passionnante, mais le format de cet écrit ne nous permet d’aborder qu’une petite poignée de ses traits les plus saillants.
L’Indianocéanie
Notre démarche de recherche vise à échapper à toute forme d’européocentrisme, raison pour laquelle nous choisissons de considérer La Réunion comme un centre, un point nodal qui entretient des relations multifactorielles avec ses territoires de proximité. C’est la raison pour laquelle notre approche géographique de La Réunion vise avant tout à la considérer dans sa zone géographique de proximité. À ce titre, nous considérons la notion d’Indianocéanie comme centrale dans notre recherche. Dans les années 1980, à la suite de la création du Centre de Recherches Indianocéanique, puis de la Commission de l’océan Indien, l’usage du mot Indianocéanie1, inspiré par de Rauville, trouve une forme de consécration. Les années 2010 marquent un tournant dans l’usage du terme, porté par des manifestations et des programmes scientifiques d’envergure organisés par la Fédération de recherche OSOI2.
En 2013 à Mahébourg (Maurice), a lieu le colloque intitulé « Les mille visages de l’Indianocéanie3 », réunissant plus de 40 experts institutionnels, universitaires et de chercheurs de l’Indianocéanie. Impulsé par la Commission de l’océan Indien (COI4), son ambition est de constituer un premier pas vers l’émergence d’une identité indianocéanique. C’est à partir de ce moment-là que convergent les usages académiques et politiques de l’emploi du terme Indianocéanie. Même s’il n’existe pas de définition définitive du mot, il caractérise une culture cosmopolite et diverse, élaborée à partir de l’histoire des peuplements de la zone géographique de l’océan Indien, traversée par des vagues migratoires successives.
En 2016, l’ouvrage intitulé Patrimoines partagés, traits communs en Indianocéanie5, dirigé par Jean-Michel Jauze, constitue une étape importante. Inscrit dans les objectifs de la Commission de l’océan Indien, il a pour objectif de proposer une lecture de ce qui lie les îles de l’océan Indien entre elles et de « faire passer l’Indianocéanie du stade de concept intellectuel à celui de réalité culturelle6 ». Il s’agit de prouver et de documenter l’existence de liens culturels entre les îles de la zone Indianocéanique. Jauze distingue cinq ensembles d’îles du Sud-Ouest de l’océan Indien parmi lesquels les Comores, Madagascar, Maurice, La Réunion et les Seychelles.
Plus qu’un choix de vocabulaire, l’emploi du mot Indianocéanie relève pour nous d’un positionnement au sein des recherches actuellement menées en sciences humaines. L’île de La Réunion constitue le point d’ancrage d’un travail de recherche-création qui est amené à migrer dans le vaste monde Indianocéanique.
Recherche-création et place de la vidéo documentaire : pour une approche transdisciplinaire du terrain
Penseurs, chercheurs et artistes soulignent l’accroissement des échanges, notamment d’ordre méthodologique, qui existent entre les domaines de la création artistique et de certaines sciences humaines. Tandis que de nombreux artistes empruntent les instruments des sociologues et des anthropologues, ces derniers, dans un mouvement à la fois inverse et simultané, s’emparent des médiums des plasticiens, outils de captation et de restitution par exemple, pour proposer des recherches académiques innovantes7. Hal Foster8, Tim Ingold9, ou plus récemment Philippe Le Guern10, ont fait avancer les connaissances sur les relations étroites qu’entretiennent les domaines de l’art et de l’anthropologie. Bon nombre d’artistes travaillent par ailleurs à la lisière de ces disciplines (citons par exemple Miquel Barceló, Andrea Eichenberger, Ernesto Neto ou Kapwani Kiwanga).
Cette liste, loin d’être exhaustive, permet d’entrevoir la façon dont certains artistes et chercheurs s’emparent des méthodes de terrain des ethnographes et des anthropologues, dans le but, notamment, de déplacer leurs façons d’appréhender des territoires et de produire des œuvres. Dans ce contexte, le terrain constitue l’élément central et incontournable qui unifie les démarches de ces acteurs aux profils variés. Parmi la large palette dont disposent ces protagonistes, l’immersion, la rencontre et l’entretien tiennent une place centrale.
Au cœur de l’Indianocéanie, l’enjeu de notre recherche est donc d’interroger les mobilités des artistes voyageurs, dont nous sommes par ailleurs partie prenante, selon une posture parfois comparable à celle de l’anthropologue. Notre méthodologie emprunte différents outils de travail propres aux ethnographes, aux géographes, aux architectes et aux urbanistes. Nous nous référons à certains ouvrages de Philippe Descola11 et de Marc Augé12 afin d’établir une méthode de terrain référencée. Nous avons parfois recours à l’anthropologie visuelle, puis nous adaptons ces outils aux arts plastiques, afin de mettre en œuvre des démarches expérimentales innovantes. L’une des particularités de cette approche consiste à élaborer une méthodologie de travail qui repose sur des protocoles de création efficients, employés dans le cadre d’enquêtes de terrain. Fondée sur quatre piliers structurels, la méthode DōGMA 25, que nous ne détaillerons pas ici, est une méthode de création expérimentale qui a été élaborée pour répondre aux besoins fondamentaux de notre recherche-création.
Dans ce contexte de recherche, les rencontres avec des experts de l’art, captées sous la forme d’entretiens filmés, se sont naturellement imposées comme un élément capital de notre travail d’enquête préalable, mais surtout comme un prérequis nécessaire à la mise en œuvre de nos futures investigations de terrain qui seront caractérisées par une approche beaucoup plus expérimentale.
Protocole, forme et force des entretiens filmés
Actuellement composée de treize entretiens filmés à La Réunion lors de trois sessions de terrain, réparties entre décembre 2021 et en août 2023, la quinzaine d’heures de vidéos montées, accessible en ligne13, s’est graduellement imposée comme un élément majeur de notre recherche, au point de constituer l’un des jalons fondateurs de notre méthode de travail.
Rappelons notre intention première : il s’agissait de procéder à une série d’entretiens filmés avec des experts de l’art à La Réunion, afin d’échanger sur leur parcours et leur expérience professionnelle et personnelle faisant écho à nos axes de recherches. Une part de ces échanges abordait leurs mobilités et les problématiques qui se rattachent plus globalement à la circulation des hommes et des idées dans cette partie de l’océan Indien. Dans les premiers temps, la démarche se voulait purement documentaire, dans le but de constituer une banque de données personnelles à exploiter a posteriori. Mais rapidement, l’idée de rendre ces vidéos publiques s’est imposée, afin de répondre à un besoin de visibilité et de participer au rayonnement et à la diffusion de la culture réunionnaise, dans la mesure de nos possibilités. Ces vidéos sont à présent accessibles à tous et facilitent la transmission des savoirs par-delà les océans14.
Le dispositif mis en œuvre est assez sommaire. Le matériel de prise de vue et de son se compose d’un appareil photo Sony A7III, d’un trépied et d’un micro-cravate. Les entretiens se déroulent au sein des lieux qui nous accueillent en résidence (Lerka à Saint-Denis, La Cité des Arts de la Réunion), dans des lieux de travail (atelier, bibliothèque), ou encore au domicile des personnes interviewées. Ces dernières prennent place dans un espace que nous choisissons ensemble, de préférence peu bruyant et éclairé par une lumière naturelle. Face caméra, elles répondent à une série de questions rédigées en amont à l’aide d’informations glanées sur Internet et dans différents ouvrages. Selon le déroulé de l’entretien, certains points deviennent obsolètes tandis que d’autres émergent. Le principe est de laisser libre cours à la parole, sans la contraindre et sans l’interrompre, à l’inverse des formats audiovisuels courts qui sont en vigueur dans de nombreux médias. C’est pourquoi certains entretiens ont une durée de 35 minutes, tandis que d’autres atteignent les 120 minutes.
Une fois l’entretien terminé, la vidéo est montée à l’aide d’un logiciel (iMovie et Adobe Première Pro) puis envoyée aux personnes concernées. Certaines coupes sont parfois nécessaires (bruits parasites, perturbations extérieures) ou demandées par les différents protagonistes qui souhaitent, dans de rares cas, supprimer certains passages.
Les enseignements des entretiens filmés
Voir le monde à travers les yeux d’autrui : converser et conserver
Tim Ingold affirme que « Tout acte de connaissance est un processus d’accompagnement actif qui consiste à se mettre en chemin avec ce que l’on cherche à connaître15 ».
Il ajoute que « l’anthropologue part plutôt du postulat selon lequel celui qui connaît le mieux la réalité du monde n’est nul autre que celui qui – à la suite de ses ancêtres – a passé sa vie à l’observer et à y évoluer. […] L’anthropologue est donc celui qui étudie avec celles et ceux qui forment l’objet de son étude. Il étudie avec eux dans l’espoir d’apprendre d’eux16 ».
Familiers de l’île de La Réunion depuis une dizaine d’années, nous ne sommes pas réunionnais pour autant. Il serait fallacieux de prétendre connaître et comprendre l’île intimement. C’est pourquoi, pour tenter de surmonter ce handicap, il est impératif de s’en remettre à l’expérience et aux savoirs de celles et ceux qui y ont grandi ou vécu suffisamment longtemps, sans quoi la validité de notre travail de recherche serait trop fragile. Basés sur un rapport de confiance mutuelle, ces temps d’échange induisent un devoir moral qui implique de transmettre une parole tout en respectant son intégrité.
Nous remarquons combien ces entretiens influencent en profondeur notre recherche et notre perception de l’île. Non seulement ils valident et invalident certaines de nos pistes de travail et intuitions, mais surtout, ils ouvrent de nouveaux domaines de réflexion que nous ne soupçonnions pas. Pour cela, nous sommes extrêmement reconnaissants et redevables envers toutes celles et ceux qui nous ont accordé leur temps et leur confiance. Conséquemment à tous ces moments de partage d’une grande richesse, facilités par une écoute, une ouverture et une extraordinaire générosité dans l’échange, notre objet d’étude s’est redirigé, précisé et consolidé, puis il a gagné en pertinence. Pas à pas, nous avons pu effleurer puis parfois saisir les fils mémoriels, historiques et contemporains qui unissent des individus à leur territoire et comprendre ce qui nourrit leur imaginaire. Chaque échange en entraînant un autre, cette série nous a conduit à tisser des liens, à jeter des ponts entre des gens, des idées et des espaces géographiquement éloignés.
Quelques enseignements
Cette série d’entretiens étant en constante évolution, nous n’avons pas encore eu l’occasion de consacrer suffisamment de temps à la retranscription et à l’analyse poussée de l’ensemble de ces vidéos. La liste suivante, élaborée à partir du recoupement des différents temps d’échanges, de montage et de visionnage, est donc nécessairement imparfaite et incomplète et vise à dégager des pistes de réflexion qui seront intégrées dans le propos de la thèse :
- La mobilité est un droit fondamental qui n’est paradoxalement pas accessible à tous. Les inégalités économiques engendrent des inégalités de déplacements. Par conséquent, les échanges avec les territoires de proximité demeurent limités et donc eux-aussi inégaux ;
- Les vraies raisons des mobilités des actrices et des acteurs du monde de l’art à La Réunion semblent autant relever d’un choix que d’une nécessité ;
- Les mobilités évoluent considérablement entre les différentes générations d’artistes, les jeunes générations étant plus mobiles ;
- L’éloignement géographique peut constituer un handicap mais l’idée d’une Réunion perçue comme territoire ultrapériphérique pose des problèmes. Le lien que l’île entretien avec la France hexagonale est fort et implique une forme de dépendance, liée en partie aux dispositifs et aux infrastructures permettant les mobilités ;
- Il existe une vraie volonté, partagée par de nombreux acteurs, de s’affranchir du lien à l’hexagone pour favoriser et développer les mobilités et les échanges sud-sud et entre les Outre-mer.
- La notion de vivre-ensemble, souvent associée à La Réunion, est partagée par certains et rejetée par d’autres avec force. La société réunionnaise, plurielle, multiculturelle et inclusive est remise en cause, notamment par rapport aux différentes formes de mobilités contemporaines ;
- La prise de conscience des enjeux écologiques liés aux déplacements aériens est de plus en plus importante.
Conclusion
Les vidéos que nous évoquons dans cet article ont influencé en profondeur notre travail. Il devenait fondamental de réfléchir à la place que tiennent les entretiens filmés dans notre processus de recherche. Ils constituent un trait d’union entre le terrain que nous arpentons, les personnes que nous rencontrons et qui nous ont transmis leurs savoirs et leurs expériences et les formes plastiques expérimentales qui en découleront dans le futur. Les vidéos produites constituent un dispositif d’une grande richesse qui relève davantage du film documentaire que de l’œuvre filmique. Elles ont la double fonction de nous permettre de constituer un socle de connaissances fondamentales pour mener à bien notre projet, tout en jouant le rôle de support de diffusion de la parole de toutes celles et ceux qui se sont prêtés au regard et à l’enregistrement de notre caméra. Cette recherche-création nous donne la capacité de produire des savoirs, grâce à la mise en œuvre de formes plastiques, qui peuvent par ailleurs aisément s’affranchir de l’écrit pour exister.
En introduction, nous posions la question suivante : la « production » de savoir passe-t-elle nécessairement par la production de texte ? Cet article semble y apporter une réponse positive, mais c’est uniquement parce que nous acceptons de nous conformer ici à des normes éditoriales et académiques qui ne sont pas nécessairement les plus à même de permettre à la recherche en art de s’exprimer librement et singulièrement. D’autres formes sont à envisager.
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Citer cet article
Vincent Rauel, « Enjeux de la vidéo documentaire pour la recherche-création en art – Le cas d’une enquête de terrain menée à La Réunion », [Plastik] : En-quête de terrains : l’art de croiser les “gens” #17 [en ligne], mis en ligne le 24 septembre 2025, consulté le 07 novembre 2025. URL : https://plastik.univ-paris1.fr/2025/09/24/enjeux-de-la-video-documentaire-pour-la-recherche-creation-en-art-le-cas-dune-enquete-de-terrain-menee-a-la-reunion/