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Art, société et biodiversité

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Table des matières

Résumé

Olga Kisseleva avec Orme, qui est à la fois une œuvre de bio-art et une œuvre publique, nous propose le point de départ d’une réflexion sur les liens qui unissent biodiversité et diversité sociale. Cette création offre une approche inédite de la question de l’appauvrissement du vivant, en établissant des parallèles avec les problématiques de la mondialisation culturelle, et elle nous montre comment ces deux sujets sont profondément proches et de quelle manière ils ne peuvent véritablement être traités que conjointement.

Introduction

Les liens qui unissent la société et le vivant ont été considérés pendant longtemps de manière linéaire et univoque : l’expansion de la société provoquait irrémédiablement, par ses comportements consuméristes et irréfléchis, une réduction du vivant et mettait en danger l’avenir de la planète. Cette relation de cause à effet limitait la place des interventions artistiques et les confinait, la plupart du temps, dans un rôle d’outil pédagogique. Depuis plusieurs années, diverses recherches nous ont montré que les rapports entre biodiversité et société étaient bien plus complexes. Certes, ce sont bien les comportements humains qui sont la principale cause de l’appauvrissement de la biodiversité et de la disparation de milliers d’espèces vivantes et, sans aucun doute, des changements dans nos comportements sont indispensables pour arrêter ce processus. Mais le binôme biodiversité et société entretient des liens bien plus étroits et riches qu’on ne l’avait envisagé jusqu’à présent et cette complexité laisse à l’art un espace pour des interventions plus directes et polysémiques.

L’Orme d’Olga Kisseleva se place dans cette perspective, en nous présentant une œuvre publique de bio-art. Cette composition se trouve au cœur de la ville de Biscarrosse, à l’emplacement où se trouvait l’orme multiséculaire qui était la fierté de ses habitants. Comme l’indique son titre, Orme constitue un hommage à cet arbre, mais également à tous les ormes d’Europe, décimés, depuis quarante ans, par une maladie qui risque d’entraîner leur disparition totale du continent. Par cette création, l’artiste aborde de nouveaux aspects et apporte de nouvelles solutions aux problématiques essentielles de la biodiversité. En qualité de coordinateur de ce projet artistique, j’ai suivi de près sa réalisation et ses évolutions. Nous allons ainsi reconstituer les différentes étapes qui ont abouti à cette œuvre, en commençant par la question générale de la disparition des ormes ; ensuite nous allons considérer le cas particulier de l’orme de Biscarrosse et nous finirons avec une analyse de l’Orme de Kisseleva, la manière dont celui-ci se saisit de la question du vivant et les solutions qu’il propose.

Les ormes d’Europe

Les travaux préliminaires pour la réalisation de l’œuvre ont commencé par la prise de contact avec des chercheurs de l’INRA, spécialistes des ormes et notamment de leur maladie.1 Cette maladie est apparue au début du XXe siècle et a ravagé, en quelques années, les populations d’ormes de France. Alors que la maladie est restée par la suite inactive pendant plusieurs décennies, une nouvelle souche, particulièrement agressive et en provenance de l’Amérique du Nord, s’est introduite en Europe dans les années 1970, détruisant en une dizaine d’années la majorité des ormes français. Cet arbre constituait une des espèces les plus répandues en France ; sa disparition laissait ainsi un vide visuel dans le paysage, mais, surtout, à cause de la place primordiale qu’occupait l’espèce, cette extinction brutale a entraîné un fort déséquilibre pour les divers écosystèmes locaux. Une politique de replantage a donc été instaurée, malheureusement avec peu de succès, car les nouveaux rejets étaient à leur tour attaqués par la maladie.

Ce que nous connaissons en tant que « maladie de l’orme » est en réalité un champignon, dénommé Graphium ulmi ou dans sa variante sexuée Ophiostoma ulmi. Ce champignon se développe dans les vaisseaux de l’orme, empêche la circulation de la sève et entraîne le dessèchement très rapide des feuilles. Le champignon se transmet d’un arbre à l’autre grâce à un insecte phytophage qui transporte avec lui ses spores. L’orme fragilisé par la maladie constitue un terrain idéal pour la reproduction de cet insecte, créant ainsi un cycle fatal pour l’arbre : quand les larves éclosent, elles doivent chercher d’autres ormes, transportant avec elles les spores de champignons qui, à leur tour, affaiblissent l’arbre tout en favorisant le développement de l’insecte.

L’orme de Biscarrosse

En 2005, une étude très complète sur l’orme de Biscarrosse a été commandée à trois experts biologistes qui concluaient de manière très optimiste : « il paraît important de sauvegarder le patrimoine génétique de cet orme […] car il se pourrait qu’il comporte un ou plusieurs gênes responsables de sa tolérance ou de sa résistance à la graphiose ».2 L’orme de Biscarrosse appartenait effectivement à l’espèce « champêtre », qui a été fortement décimée depuis une trentaine d’années par cette graphiose.

Comme le montrent les documents photographiques, dont les premiers datent de la fin du XIXe siècle, cet arbre était tout à fait remarquable. Il était implanté au centre de la ville, à côté de l’église et en face d’un café qui portait, en son hommage, le nom de « Café de l’Orme ». L’arbre faisait 17 m de hauteur, tandis son houppier faisait de 13 à 15 m de largeur, et ses racines se développaient sur plus de 10 m. Son tronc était creux et exceptionnel, faisant 8,93 m de diamètre à 1 m de hauteur et 10,90 m au collet.3 Son âge exact était impossible à déterminer, mais la longévité de 600 ans, qui lui était couramment attribuée, semblait tout à fait plausible.

Malgré ses qualités exceptionnelles, sa longévité et le fait d’avoir survécu pendant plusieurs décennies à « la maladie de l’orme », l’orme de Biscarrosse a finalement et fatalement été contaminé et il est mort rapidement en 2011.

[Figure 1]

Quelque temps auparavant, la Mairie de Biscarosse avait prévu et commencé un grand projet d’aménagement du centre ville avec, notamment, des travaux concernant la Place de l’Eglise, la Place du Marché, le renouvellement du Centre Culturel et Sportif, l’extension du cinéma et la construction d’une médiathèque, dans le but de créer un pôle culturel. Toutes ces réalisations et ces projets se positionnaient dans un rayon de 700 mètres environ autour de l’orme. Bien évidement, confiant dans la bonne santé de l’orme, le projet prévoyait sa mise en valeur par l’embellissement de l’esplanade qui l’entourait. C’est à ce moment que la graphiose l’attaqua et, en très peu de temps, eut raison de lui. Un peu plus tard, la Mairie décida de faire un appel d’offre pour la création d’une œuvre d’art qui prendrait cette place que le nouvel aménagement mettait en valeur et qui, désormais, était vide.

La charge symbolique

Pour la population de Biscarrosse l’orme, bien plus qu’un simple arbre, symbolisait son attachement à ses racines et à son histoire. Une légende locale raconte comment une jeune femme, injustement accusée d’infidélité, avait trouvé la mort au pied de l’orme et de quelle manière, pour preuve de son innocence, une couronne de fleurs blanches était apparue sur celui-ci, à l’endroit même où la jeune fille se trouvait. Depuis, tous les ans, la couronne refleurissait et sa présence a été même signalée dans les rapports d’experts dont nous avons parlé plus haut.

[Figure 2]

S’il est impossible d’établir la date à laquelle cette légende a été forgée, son action est placée au Moyen Âge. Ce fait traduit bien le sentiment que l’orme était relié à un passé très ancien et, tout comme l’existence d’une légende dont les signes matériels (la couronne des fleurs) pouvaient être constatés par tous, chargeait cet arbre d’une très grande force symbolique et historique pour les habitants de la ville. Son étonnante bonne santé, au moment même où, depuis plusieurs décennies, la presque totalité de ses congénères mouraient partout en France et en Europe, confortait cette aura. Dans l’imaginaire de la population, leur arbre, réputé comme le, ou un des, plus vieux de France, était un emblème de son identité, au point que, invariablement, toutes les cartes postales et tous les documents promotionnels de la ville se servaient de son image.

Diversité sociale et Culture mondialisée

C’est cette identification qui a constitué le point de départ des rapprochements que nous avons établis. Le fait que cette disparition ait eu lieu dans le cadre d’un appauvrissement général et très important des espèces végétales en Europe, mais également la place centrale de l’orme — de manière à la fois physique et symbolique — dans la vie de la ville, ont permis d’établir un lien urbain entre les problématiques de société et la biodiversité.

Quand nous parlons de « diversité sociale », nous entendons par là la coexistence dans un même lieu de personnes d’origine culturelle, économique, géographique et linguistique variée. Néanmoins, aujourd’hui en milieu urbain, ce concept semble s’opposer à celui de « culture mondialisée », lequel élimine toute différence liée aux origines sociales ou géographiques pour imposer, à toutes les populations, des comportements et des habitudes standardisés. En réalité, les deux concepts, « diversité sociale » et « culture mondialisée », ne se substituent pas l’un à l’autre, mais ils coexistent simultanément. Autrement dit, les différences culturelles, économiques et sociales sont là, mais elles ne s’expriment plus, car elles ne trouvent plus le langage pour le faire.

Puisque l’orme de Biscarrosse a été considéré par les habitants comme l’emblème d’une identité locale, sa disparition devenait le symbole de la défaite de cette identité ou, plutôt, la confirmation de cette défaite, car elle arrivait au moment où la mondialisation semblait ne plus laisser de place à ces formes particulières d’expression. Pour la ville, cet arbre avait représenté à la fois un lieu et une forme de sociabilité que les produits de la « culture mondialisée » ne pouvaient pas remplacer. En effet, malgré leur présence envahissante, ces produits non seulement laissent de côté une partie de la population, mais ils ne parviennent à recréer ni les rapports intergénérationnels, ni les liens historiques ou symboliques que l’orme focalisait. Ainsi, de la même manière que les espèces invasives dans le milieu naturel paraissent inaptes à sauvegarder les écosystèmes, de même cette « culture mondialisée » semble incapable de reproduire ou d’entretenir la richesse du tissu social.

Subjectivité et Objectivité

Une des constantes des œuvres de Kisseleva est constituée par sa recherche autour des rapports entre le subjectif et l’objectif et c’est peut-être là que nous retrouvons l’une des clés de sa démarche dans le domaine des Arts et Sciences. Ainsi, dans « Custom made », grâce à l’utilisation des nanotechnologies, ce sont les yeux de l’autre qui produisent la couleur du monde, nous permettant ainsi de découvrir, de manière physique, notre environnement éclairé par le regard de quelqu’un d’autre. Dans cette œuvre, le dispositif se présente sous la forme d’une grande sphère blanche de plus de 1,70 m de diamètre, placée dans un espace noir et précédée d’une borne où deux ouvertures à l’apparence de « jumelles » sont placées à la hauteur des yeux. Ces « jumelles », en fait, ne sont pas là pour que nous regardions, mais bien au contraire, pour nous regarder. Quand on rapproche nos yeux d’elles, une caméra capte la couleur de notre iris pour la transmettre à la sphère qui l’adopte tout de suite et éclaire tout l’environnement de cette même couleur. Le monde prend ainsi la couleur de celui qui le regarde.

Cette même question se retrouve dans le travail « It’s time ».4 Le dispositif se compose aussi de deux éléments : une grande horloge digitale qui nous indique l’heure avec les minutes et les secondes et, devant elle, une borne avec cette fois-ci l’empreinte d’une main à son sommet. Le visiteur est ainsi invité à superposer, pendant quelques secondes, sa propre main sur celle qui est dessinée ; grâce à cette action, son rythme cardiaque est capté et l’horloge digitale avance ou ralentit pour s’adapter à celui-ci. Ainsi, nous voyons de manière immédiate le temps objectif s’adapter au temps subjectif et individuel. Ces deux œuvres nous donnent à voir comment la réalité est vécue de manière différente pour chacun d’entre nous et nous permettent de visualiser cette subjectivité en la rendant, en quelque sorte, objective. Le monde physique se montre ainsi comme le résultat d’une tractation entre l’individuel et le collectif.

[Figure 3]

Chaque œuvre de Kisseleva explore une nouvelle facette de cette relation à la fois fondamentale et imperceptible. Ainsi, dans « Double vie »,5 des artistes montrent dans une double vidéo la manière dont ils articulent au quotidien leur travail créatif et leurs besoins matériels  (figure 3). Mais surtout, ici, c’est l’ensemble des expériences individuelles qui crée l’œuvre pour nous montrer l’ordinaire de la création plastique aujourd’hui et les compromissions que la société impose à nos désirs pour les rendre compatibles avec ses exigences.

Le nouvel Orme

Dans Orme, Olga Kisseleva utilise également un dispositif double. Le premier élément, en référence à la couronne de la légende, est constitué par un demi-ovale de 6 m de diamètre, pour une hauteur de 92 cm, posé sur un socle de 40 cm de haut. Il est divisé horizontalement en trois parties. Le milieu représente le tronc de l’orme et reconstitue visuellement l’écorce de l’arbre disparu. Les deux parties qui l’entourent sont recouvertes d’un décor végétal sérigraphié sur plaques émaillées. Ce décor reprend des images des feuilles et des fleurs d’orme et compose donc, de manière symbolique, les branches qui surgissent de l’arbre. Derrière celles-ci, nous observons la richesse de la flore liée à cet arbre, reprise des herbiers des naturalistes des XVIIIe et XIX siècles. Cette végétation se concentre principalement dans la partie centrale de la couronne. Vers les extrémités, ces images se font de plus en plus rares jusqu’à disparaître complétement à sa limite extérieure et les feuilles de l’orme sont ici remplacées par celles de plantes moins nobles, incapables de reconstruire l’écosystème antérieur, qui ont pris sa place dans la nature. La couronne nous donne ainsi à percevoir de façon immédiate l’appauvrissement que la disparition des ormes entraine pour les écosystèmes.

[Figure 4]

Quand la nuit tombe, l’œuvre change d’apparence. La partie centrale, le tronc, est éclairée par des lumières blanches qui viennent de l’intérieur des parties haute et basse qui l’entourent. Pour ces deux parties, ce sont les fleurs de couleur, ainsi que les feuilles qui reconstituent la couronne du mythe, qui sont éclairées de l’intérieur. Comme la jeune fille, et comme l’orme ancestral, l’œuvre disparaît tout en laissant une trace visible qui prend ainsi une dimension immatérielle.

[Figure 6]

Au milieu de cet ovale végétal, nous trouvons le deuxième élément du dispositif. Si dans les œuvres comme « Custom made », cité plus haut, Kisseleva utilise les nanotechnologies, c’est aux sciences du vivant et à la biogénétique qu’elle fait appel pour ce travail. En fait, planté dans le sol et protégé par la couronne, nous retrouvons l’orme qui revient, vivant, prendre la place qui a été la sienne depuis des siècles. L’artiste introduit ici une nouvelle variété d’orme, très proche de celle de son prédécesseur, issue des recherches biogénétiques et résistant à la graphiose. Elle rétablit ainsi l’équilibre biologique rompu et permet à l’écosystème de se reconstituer autour de lui. Par cette association de l’art et de la biogénétique, l’œuvre prend une position forte et innovante devant l’appauvrissement du vivant et montre comme ces types de processus ne constituent pas une fatalité, donnant la preuve sensible et directe que la biodiversité peut être préservée. Mais, par cette création, Kisseleva nous montre également que la préservation du vivant nourrit et enrichit l’espace social.

La diversité et le vivant

Comme pour ses créations précédentes, l’unité matérielle et symbolique de l’œuvre est profonde. Il n’existe pas de tension entre les deux éléments du dispositif ; bien au contraire, ils se complètent pour mettre en harmonie une réalité complexe. Ainsi, le nouvel orme est protégé par la couronne qui l’entoure, mais à son tour, celle-ci n’est autre que l’écosystème recréé par la présence rénovée de l’arbre. De la même manière, la plante issue de la biogénétique répond aux illustrations des biologistes des siècles précédents, marquant la continuité de la recherche scientifique et plaçant le nouvel arbre dans un contexte historique. Surtout, l’Orme non seulement donne la possibilité aux tissus écologiques de se reconstituer, mais il offre, simultanément et par les mêmes moyens, la possibilité aux liens sociaux de se ressaisir.

[Figure 7]

Comme le vivant, la vie sociale de la ville peut à nouveau se rassembler et se fortifier autour de son Orme (figure 7). Certes, le nouvel arbre aura besoin d’un temps très long pour atteindre les dimensions majestueuses de son ancêtre, mais c’est dans cette perspective d’un « temps long » que l’œuvre prend tout son sens, car elle se construit dans la continuité et elle construit cette continuité. La trace créée par la lumière pendant la nuit matérialise la trace laissée par la couronne de la légende, mais aussi par l’ancien orme. Ainsi, sa disparition n’est plus une destruction mais une transformation qui lui permet d’accomplit le destin qui semblait lui être prophétisé par la légende de la jeune fille. Et, par les jours de chaleur, les habitants de Biscarrosse peuvent continuer à se retrouver entre eux sous l’ombre bienveillante de leur arbre, pour se raconter la légende et l’histoire de leur Orme, à laquelle un nouveau chapitre vient d’être ajouté.

L’Orme réussit la jonction entre les questions du vivant et les problématiques sociales, car il a su reconnaître, et c’est là l’un des apports majeurs de Kisseleva, la relation subjacente qui existe entre elles. L’œuvre rétablit, symboliquement et matériellement, la richesse de la biodiversité locale et, de la même manière, recompose les liens qui unissent les habitants de la ville à leur passé et à leurs racines. Elle rend ainsi perceptible la convergence profonde qui existe entre « biodiversité » et « diversité sociale » et montre l’impossibilité de sauvegarder l’une sans protéger l’autre.

Bibliographie

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Velasco Julio, La « Double vie » ou Portrait de l’artiste in. Double Vie – Olga Kisseleva, Les presses du réel, Dijon, 2011.

Citer cet article

Julio Velasco, « Art, société et biodiversité », [Plastik] : Art et biodiversité : Un art durable ? #04 [en ligne], mis en ligne le 15 février 2014, consulté le 28 mars 2024. URL : https://plastik.univ-paris1.fr/2014/02/15/art-societe-et-biodiversite/ ISSN 2101-0323

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